Dernière mise à jour à 10h06 le 24/03
Le groupe pour le Soutien de l'Islam et des Musulmans (GSIM), principale alliance djihadiste du Sahel, a revendiqué l'attaque du 17 mars contre un camp de l'armée malienne à Dioura, au centre du pays, faisant au moins 26 morts.
Le bilan officiel de cette attaque fait état de 26 morts et de nombreux blessés dans les rangs des Force armées maliennes.
Dans un communiqué publié vendredi, par l'Agence privée mauritanienne "Al-Akhbar", cette alliance djihadiste dirigée par le chef radical touareg malien Iyad Ag Ghali a décrit l'opération comme des représailles "aux crimes odieux commis par les forces du gouvernement de Bamako et les milices qui le soutiennent contre nos frères peuls".
Selon l'organisation terroriste, l'opération de Dioura a été conduite par des combattants du Front de Libération du Macina d'Amadou Koufa, prédicateur radical peul réapparu récemment sur une vidéo de propagande après avoir été donné pour mort en novembre lors d'une opération militaire fran?aise.
Le GSIM a démenti que cette attaque ait été dirigée par Ba Ag Moussa (Bamoussa Diarra de son vrai nom), un ancien officier déserteur de l'armée malienne. Le communiqué a fait aussi état de trois de ses membres "tombés en martyrs" et d'une trentaine de militaires maliens tués.