Dernière mise à jour à 10h04 le 09/03
Jeudi, le président égyptien, Abdel-Fattah Al-Sissi, a souligné que son pays est déterminé à garantir la sécurité nationale de Bahre?n et celle de la région du Golfe.
M. Al-Sissi a fait ces remarques lors de sa rencontre au Caire avec le ministre bahre?ni des Affaires étrangères, Khaled Bin Ahmed Bin Mohamed Al Khalifa, a déclaré le porte-parole du président égyptien, Bassam Rady, dans un communiqué de presse.
M. Al-Sissi a réitéré que la sécurité dans la région du Golfe fait partie intégrante de la sécurité nationale égyptienne, poursuit le communiqué.
La rencontre a permis d'aborder un certain nombre de questions régionales telles que la lutte contre le terrorisme et les efforts déployés pour parvenir à des règlements des crises en cours dans la région, peut-on lire dans le communiqué.
En juin 2017, l'Arabie saoudite, les émirats arabes unis, Bahre?n et l'égypte ont rompu leurs relations avec le Qatar, accusant le pays du Golfe riche en pétrole de soutenir le "terrorisme".
Le Qatar rejette les allégations qu'il qualifie de "sans fondements". Les quatre pays arabes ont également établi une liste de 13 exigences qui, si elles sont satisfaites, permettront à Doha de mettre un terme à la crise. Le Qatar doit notamment réduire ses liens avec l'Iran et fermer la cha?ne de télévision qatarie Al-Jazeera.
Pour satisfaire aux exigences, le Qatar doit également interrompre immédiatement la construction d'une base militaire turque et rompre l'ensemble de ses liens avec des "organisations terroristes" - telles que les Frères musulmans, l'état islamique, Al-Qa?da, le Hezbollah libanais et le Fatah al-Cham, que l'on appelait auparavant le front al-Nosra - qui figurent toutes sur les listes de groupes terroristes.