Dernière mise à jour à 14h24 le 02/12
La Banque mondiale vient d'approuver un crédit de l'Association internationale de développement (IDA), d'un montant de 40 millions de dollars en faveur du Bénin, en vue de soutenir les efforts déployés par les autorités pour assurer la viabilité des finances publiques et promouvoir la croissance économique.
Ce financement à l'appui des politiques de développement axées sur la réforme budgétaire et la croissance est le premier des appuis au programme de réformes du gouvernement béninois, selon un récent communiqué de l'institution financière mondiale.
"Ce financement permettra, d'une part, de favoriser la stabilité macroéconomique en soutenant la mise en ?uvre de réformes destinées à renforcer la gestion des finances publiques, et, d'autre part, de stimuler la croissance économique grace à des mesures portant sur l'accroissement de la productivité et de la compétitivité agricoles, ainsi que sur la consolidation de la viabilité financière et de la capacité de production du secteur électrique", indique le communiqué.
"Cette opération à l'appui des politiques de développement arrive au moment opportun pour le Bénin : le pays affiche en effet des perspectives de croissance positives à moyen terme, à la faveur de la vigueur constante de la production agricole et du niveau soutenu de l'investissement public et privé, conjugués à la ferme résolution du gouvernement de dégager une marge de man?uvre budgétaire et d'améliorer l'efficacité de la dépense publique", souligne Pierre Laporte, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Bénin, dans le communiqué.
Selon la même source, l'avantage comparatif du Bénin dans l'agriculture est encore aujourd'hui largement inexploité, tandis que l'instabilité de l'approvisionnement électrique est une entrave majeure à l'expansion du secteur privé, à la lutte contre l'économie informelle et à la hausse de la productivité.
"Pour y remédier, le nouveau programme s'attachera à améliorer le cadre de gouvernance du secteur agricole et à renforcer la viabilité financière du secteur de l'électricité, tout en favorisant la participation du secteur privé afin d'accro?tre la capacité de production électrique, notamment en développant les énergies renouvelables", ajoute le communiqué.
A cet effet, les principales réformes convenues dans le cadre de cette opération contribueront, entre autres, à améliorer la transparence et le respect des obligations fiscales afin d'accro?tre la mobilisation des ressources nationales ; à augmenter l'efficacité des dépenses publiques afin de créer de l'espace budgétaire et promouvoir le développement des filières agricoles, la qualité des produits agricoles et l'accès aux financements dans l'agriculture afin d'augmenter la productivité et la compétitivité de ce secteur.