Dernière mise à jour à 09h07 le 29/11
"Je suis aussi contre l'impérialisme", a déclaré mardi le président fran?ais Emmanuel Macron, en visite au Burkina Faso, lors d'un point de presse co-animé avec le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, à Ougadougou.
"Moi aussi je suis opposé à l'impérialisme. C'est l'expression d'une vie démocratique. Je préfère un pays où la jeunesse a le doit de dire ce qu'elle pense", a dit M. Macron.
Plusieurs centaines d'étudiants se sont rassemblés aux abords de l'Université Ouaga I Pr Joseph Ki Zerbo, pour manifester contre le président fran?ais Emmanuel Macron qui devrait prononcer dans quelques instants un discours devant les étudiants de l'université burkinbè.
"Forces d'occupation impérialiste, hors du Burkina", "A bas le CFA", peut-on lire sur des pancartes des étudiants dont certains sont habillés en T-Shirts à l'effigie de l'ancien président burkinabè Thomas Sankara.
Les forces de l'ordre ont essayé de repousser certains étudiants à l'aide de jet gaz lacrymogène.
Concernant la situation de la vente d'esclaves en Lybie, M. Macron a déclaré que "j'ai été profondément choqué par les images que nous avons vu (...) La France condamne cette situation qui est un crime contre l'humanité".
Il a ajouté que la France va apporter le droit d'asile à tous les ressortissants africains qui sont dans cette situation.
"Les choix qui ont été fait en Lybie n'étaient pas forcement les bons", a-t-il dit avant de souhaiter une stabilité politique dans ce pays.
Il a demandé à intensifier le travail avec l'Organisation internationales pour les migrations (OIM), et appelé à "lutter de manière résolue contre les trafiquants".