Dernière mise à jour à 09h10 le 07/09
Mercredi, la communauté internationale a exprimé ses inquiétudes face aux efforts visant à créer un nouvel Etat fédéral dans le sud de la Somalie.
Les représentants étrangers des Nations unies, de l'Union africaine, de l'Union européenne, de l'Autorité intergouvernementale sur le développement et des Etats-Unis ont fait savoir qu'ils suivaient de près les développements dans l'Etat d'HirShabelle suite à l'annonce de l'Assemblée d'Etat de la mise en accusation du président de l'Etat, Ali Abdullahi Osoble, le 14 ao?t.
Les représentants ont appelé toutes les parties à poursuivre leurs efforts pour traiter ce sujet important par le biais des moyens constitutionnels et légaux établis et à ne pas mener d'actions qui pourraient nuire à la consolidation du processus de construction de l'Etat.
"Les mesures unilatérales qui n'ont pas de base légale et qui sont néfastes à la formation de l'Etat en cours et aux efforts de stabilisation n'aident pas et sont une cause d'inquiétude", ont fait savoir les représentants dans un communiqué conjoint publié à Mogadiscio.
Les représentants étrangers s'inquiètent des tentatives pour former un Etat fédéral séparé dans la région d'Hiiraan, étant donné les investissements politiques et matériels important réalisés dans le processus de formation de l'Etat et les efforts de renforcement des capacités en cours.
"Les partenaires internationaux appellent toutes les parties à adhérer au cadre légal applicable, à la Constitution d'HirShabelle, et aux processus parlementaires établis", ont souligné les représentants.
Ils ont souligné l'importance de préserver la stabilité politique qui est essentielle pour progresser davantage dans le processus de construction de l'Etat et l'approfondissement du fédéralisme en Somalie.
M. Osoble, arrivé au pouvoir en octobre dernier à l'issu d'une élection, a connu des différends avec l'Assemblée d'Etat ces derniers mois, et une brouille avec ses ministres a scellé son destin le 14 ao?t.