L'usine de traitement du gaz construite par les Chinois à Atuabo, à environ 218 km à l'ouest d'Accra, capitale du Ghana, est une infrastructure essentielle pour faciliter la transformation économique du pays, a déclaré mercredi le président ghanéen Nana Addo Dankwa Akufo-Addo.

S'exprimant lors d'une visite du projet de plusieurs millions de dollars construit par Sinopec, le plus grand raffineur de pétrole en Chine, et financé par la Banque de développement de Chine, M. Akufo-Addo a noté qu'une importante partie de l'avenir du pays était lié à l'usine.

"En effet, si nous allons réussir à transformer la nature de l'économie ghanéenne et à la passer d'une économie agraire productrice de matières premières à une économie industrielle à valeur ajoutée, Atuabo (usine de gaz) est absolument critique", a-t-il fait valoir.

Il a salué la décision de la Ghana National Gas Company (GNGC) d'assurer que les Ghanéens reprennent la gestion complète et les opérations techniques du projet, exprimant sa confiance que le développement sera au profit du pays.

L'indigénisation des activités de la GNGC a permis à l'entreprise d'économiser quelques 24 millions de dollars chaque année dans les services de conseil opérationnel et de gestion fournis par Sinopec.

Il a exhorté les résidents à être à l'avant-garde pour soutenir l'infrastructure de gaz qui selon lui, est vitale pour les perspectives d'avenir du Ghana.

L'usine à gaz Atuabo a la capacité de traiter environ 120 millions de pieds cubes de gaz par jour depuis les Champs de pétrole Jubilé et a depuis son inauguration traité et fourni du gaz à l'Autorité de la rivière Volta afin de faire fonctionner les centrales thermiques pour générer de l'électricité.