Le bloc régional de la Corne de l'Afrique a demandé lundi à toutes les parties prenantes aux élections générales du Kenya de faire tout leur possible pour que les élections du 8 ao?t soient pacifiques.

Le chef de la Mission d'observation électorale de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), Tewolde Gebremeskel, a déclaré à Nairobi lors d'un point de presse que des élections pacifiques au Kenya contribueront à promouvoir la stabilité dans la région.

"L'IGAD souhaite que les élections se déroulent de manière pacifique et transparente et en pleine conformité avec les lois et règlements du Kenya ainsi que les principes électoraux universellement acceptés", a affirmé M. Gebremeskel.

"Nous sommes confiants que les élections seront pacifiques parce que les Kenyans ont appris de l'expérience passée que la violence est destructrice et détruit la cohésion et le développement de la communauté qui ont été réalisés pendant plusieurs années", a-t-il déclaré lors du lancement officiel de la mission d'observation de l'IGAD au Kenya.

La communauté économique régionale prévoit de déployer une équipe de 18 membres, provenant de ses états membres, pour surveiller les activités préélectorales et les activités le jour du scrutin.

Les Etats membres de l'IGAD comprennent Djibouti, l'érythrée, l'éthiopie, le Kenya, la Somalie, le Soudan du Sud, le Soudan et l'Ouganda.

L'équipe d'observation prévoit de publier un rapport préliminaire le 10 ao?t. M. Gebremeskel a noté que la région de l'IGAD progresse en ce qui concerne les élections, une activité clé dans le processus de démocratisation dans la région.

"En tant que pays de la région, le Kenya a également réalisé des progrès remarquables, comme en témoignent les élections pacifiques de 2013, qui ont été menées dans le cadre d'une nouvelle constitution qui a délégué le pouvoir aux comtés", a-t-il ajouté.

L'IGAD a l'expérience dans l'observation des élections dans la région depuis 2010.

M. Gebremeskel a noté que l'observation des élections de 2017 au Kenya renforcerait la capacité de l'IGAD en tant qu'observateur international et ajouterait à l'expérience cumulative qu'ils vont partager avec les Etats membres.