Dernière mise à jour à 16h26 le 21/07
Visite de journalistes africains au Centre d'intégration de Guangzhou. |
Comme chaque année, plusieurs expositions en Chine présentent des produits venant du monde entier. Des événements permettant aux entrepreneurs de se rencontrer et d'échanger leurs expériences.
A Guangzhou, les commer?ants viennent d'un peu partout notamment d'Afrique. Pour vendre en Chine, il faut pouvoir trouver le marché adéquat et un endroit où il fait bon vivre.
Généralement pour l'Expo annuelle de Guangzhou, les pays africains ne sont pas nombreux dans la liste des participants. Pour l'édition 2017, seulement dix pays, dont l'Egypte arrivant en tête avec sa percée dans l'électronique.
Liu Quandong, le responsable chargé de la liaison internationale reste confiant, persuadé qu'au cours des prochaines années l'Afrique sera mieux représentée.
Tarek Samir, un homme d'affaires égyptien, a expliqué que le monde évoluait et que l'on devait produire encore plus non seulement pour le marché africain mais aussi pour l'ensemble de la planète. Mais selon lui, il n'y a pas assez d'industries en Afrique pour satisfaire la demande intérieure, alors que la production doit suivre pour répondre à celle de l'extérieur.
De meilleures conditions pour les étrangers
Lors d'une visite d'une communauté d'intégration des étrangers à Guangzhou, Wang Haige, un employé de la structure a souligné qu'il n'était pas facile de s'intégrer dans un nouveau milieu, surtout quand on ne peut pas communiquer avec les résidents locaux dans la vie de tous les jours.
Il s'agit au départ d'aider les étrangers qui viennent faire des affaires à Guangzhou à se familiariser avec le milieu et d'apprendre le chinois, l'apprentissage de la langue étant gratuit.
Avec également une assistance au niveau des procédures d'obtention de visa, de l'octroi de services médicaux, la recherche d'un logement et la pratique notamment d'activités sportives.
Tout cela pour les aider à vivre dans la légalité et leur éviter tout problème. Bien que les défis ne manquent pas, en raison des différents milieux et cultures, le centre fait de son mieux pour qu'ils puissent bien s'intégrer dans la communauté chinoise et s'y sentir comme chez eux.
Blandine NIYONGERE
CAPC, Le Renouveau du Burundi