Dernière mise à jour à 16h04 le 20/07
Le Kenya a besoin de 45 millions de dollars pour obtenir un accès universel aux services de communication, a annoncé mercredi le régulateur de l'industrie des télécommunications.
Francis Wangusi, directeur général de l'Autorité des communications du Kenya, a déclaré lors d'un point de presse à Nairobi qu'actuellement, 94,4% de la population du pays a accès à au moins au service de base de voix et de messagerie courte (SMS).
"Le Kenya recherche donc 45 millions de dollars pour atteindre les zones non desservies et mal desservies pendant la libéralisation du secteur de la communication", a précisé M. Wangusi lors de l'installation des membres du Conseil consultatif du service universel (USAC).
M. Wangusi a indiqué que le Kenya s'est fixé comme objectif d'assurer une connectivité complète pour l'ensemble de la population au cours des cinq prochaines années.
Le pays de l'Afrique de l'Est met actuellement en place des mesures visant à combler le fossé numérique dans le pays. "L'un des jalons de l'année fiscale 2016-2017 est la mise en oeuvre du Universal Service Fund", a indiqué M. Wangusi.
Le paquet qui a été créé pour réduire la fracture numérique pour les Kenyans, constitue une incitation à attirer les opérateurs et les fournisseurs de services dans des zones rurales et à co?ts élevés à travers la fourniture de subventions et de prêts.
Le régulateur a expliqué qu'un modèle financier sera développé pour calculer les niveaux de subvention requis par un opérateur afin de déployer des services dans des zones non desservies et mal desservies.
Le Fonds devrait également soutenir l'innovation des technologies de la communication et de l'information et le développement du contenu et des applications en plus de soutenir le renforcement des capacités dans le pays.
Selon le directeur général, les régions qui sont peu peuplées ou ont une infrastructure routière inadéquate sont les plus touchées par le manque de services de télécommunications.