Dernière mise à jour à 09h19 le 23/09
Le gouvernement congolais a rejeté jeudi à Brazzaville les allégations de l'organisation non gouvernementale (ONG) "Public Eye", selon lesquelles le Congo aurait laissé écouler sur son territoire des intermédiaires véreux des produits pétroliers finis toxiques, en particulier le diesel.
"Le gouvernement rejette en bloc les allégations formulées par l'ONG "Public eye" ... et rassure les populations congolaises quant à l'observation stricte des règles d'hygiène et de sécurité sanitaire en matière d'importation des produits finis", a déclaré le porte-parole du gouvernement congolais, Thierry Moungalla, au cours d'une mise au point à la presse, en compagnie du ministre des Hydrocarbures, Jean Marc Thystère Tchicaya.
Selon M. Moungalla, suivant les statistiques pour 2015 et 2016, les carburants mis à la disposition des consommateurs sur l'étendue du territoire national proviennent à 70% de la Congolaise de raffinage (CORAF) et à 30% des importations, comme source d'appoint.
"La norme de la CORAF est de 124 ppm pour le supercarburant et de 200 ppm pour le gazole (diesel) ...", a-t-il précisé, soulignant que "le Congo est en train de mettre en ?uvre les normes les plus contraignantes en la matière (AFRI 5 à l'horizon 2020), normes identiques à celles des états-Unis et de l'Union européenne ...".
"La procédure d'importation des produits pétroliers finis est suffisamment rigoureuse pour limiter au minimum tout risque d'importation de produits toxiques", a insisté le porte-parole.