Dernière mise à jour à 09h19 le 23/09
Les autorités électorales en Somalie ont averti jeudi que les élections pourraient être retardées à cause des difficultés financières et des préoccupations politiques.
L'équipe fédérale de mise en ?uvre des élections indirectes (FIEIT) a déclaré dans un communiqué publié à Mogadiscio qu'il convoquait vendredi une réunion avec les chefs des équipes électorales des états fédérés pour chercher une solution aux défis alors que le pays se prépare à des élections samedi.
L'organe électoral a annoncé en ao?t que les élections pour la chambre basse du Parlement auraient lieu du 24 septembre au 10 octobre et que celles de la chambre haute prendraient une journée et auraient lieu le 25 septembre.
Toutefois, la FIEIT a également déclaré qu'elle était confrontée à des défis politiques et de sécurité, selon ses termes, sans préciser. Les responsables chargés de désigner les délégués n'ont pas encore présenté leur liste finale, à deux jours seulement de la date prévue des élections, a-t-elle indiqué.
"Pour faire face à ces défis, nous convoquons une réunion des chefs des équipes de mise en ?uvre au niveau des états ce vendredi", a déclaré la FIEIT.
Le budget des élections doit être couvert en commun par la Somalie et la communauté internationale, cette dernière contribuant à hauteur de 60% des frais.
Cette annonce fait suite à une déclaration de la communauté internationale demandant que les élections soient organisées sans délai.
Un communiqué publié à l'issue d'une réunion de haut niveau sur la Somalie en marge de l'Assemblée générale de l'ONU mercredi a appelé la Somalie à veiller à ce que les élections aient lieu sans retard.
"La communauté internationale souligne l'importance du processus électoral à venir, qui est une étape cruciale vers l'organisation des élections +une personne un vote+ en 2020", ont déclaré les partenaires internationaux pour la Somalie.
"Nous réaffirmons la nécessité de maintenir le calendrier et d'assurer un processus pacifique, crédible et transparent, dans un climat de respect des droits humains et des libertés fondamentales", ont-ils ajouté.