Le président kenyan Uhuru Kenyatta, a promis jeudi d'investir plus de ressources dans la lutte contre l'insécurité tout en prenant des mesures drastiques pour lutter contre le braconnage endémique de la faune dans ce pays d'Afrique de l'est.
Dans son adresse sur l'état de la Nation au Parlement, M. Kenyatta a déclaré que le gouvernement avait renforcé les mesures pour sécuriser le pays sans "menacer les liens de fraternité existant entre nos différentes religions". Il a dit que l'insécurité s'est détériorée en raison du sous-investissement dans le secteur de la sécurité pendant les régimes précédents.
M. Kenyatta a dit aux députés et aux membres du Sénat que les initiatives en matière de sécurité dont Nyumba Kumi et l'installation de caméras de vidéosurveillance dans les rues principales vont améliorer la situation.
Il a annoncé que son gouvernement était en train d'augmenter le nombre de policiers dans le pays en fixant le ratio de policiers aux citoyens de 1 pour 750 à 1 pour 535 citoyens.
Le gouvernement a beaucoup investi dans la surveillance, et a déjà acheté 1.200 véhicules de police, a affirmé M. Kenyatta.
Le Kenya reste un point névralgique de braconnage en Afrique malgré la vaste campagne par les écologistes pour condamner la menace qui est à blamer pour la perte de millions de dollars et la perturbation des écosystèmes.
Le massacre des éléphant et des rhinocéros à cause du braconnage pour leurs défenses et cornes respectivement ont dominé les nouvelles récemment.
Selon le Kenya Wildlife Service (KWS), la population d'éléphants et de rhinocéros du Kenya s'élève à 37.000 et 1.100 respectivement.
Quelque 16 rhinocéros ont été perdus, avec 13 tués par des braconniers et 3 dus à des causes naturelles. L'an dernier, le Kenya a perdu un total de 59 rhinocéros.