Les chefs d'état-major de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) sont en réunion à Yamoussoukro (centre, 230 km d'Abidjan) pour réfléchir sur la nécessité de transformer la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA) en une opération des Nations Unies au Mali.
A l'ouverture des travaux, le chef d'état-major des forces armées de C?te d'Ivoire, Souma?la Bakayoko, a indiqué qu'il s'agit de réfléchir sur les "modalités pratiques" du passage de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA) à une Opération de l'Onu pour le Mali.
"Il nous appara?t important de se retrouver entre techniciens pour apprécier la situation et faire des recommandations appropriées afin de garantir un succès certain au passage de la MISMA à une mission des Nations unies", a expliqué le général Souma?la Bakayoko.
Il a relevé "l'importance et le caractère sérieux de la menace" au Mali.
"Il s'agit du terrorisme qui est un fléau qui n'épargne aucun pays, aucun peuple et aucune organisation internationale de paix ou de défense des intérêts de ses membres", a-t-il dit.
Le ministre ivoirien chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, a également indiqué que la crise au Mali déborde le cadre des frontières de ce pays et constitue une menace de déstabilisation dans le sous-région, en Afrique, voire dans le monde.
Pour lui, la transformation de la MISMA en une Opération des Nations unies va permettre de "résoudre la crise efficacement et dans la durée".
La MISMA sur le terrain au Mali compte majoritairement des troupes fran?aise, tchadienne et malienne.
Elles ont été rejointes par des soldats du Burundi, Rwanda, Nigeria et du Niger avec des appuis logistiques d'armées européennes.
La réunion s'achève mardi par l'adoption d'un rapport.