Dernière mise à jour à 13h40 le 01/09
L'Airport International de Cochin, en Inde, est désormais le premier au monde à être alimenté uniquement à l'énergie solaire. Il a été annoncé cette semaine que les 46 000 panneaux solaires installés à proximité du complexe de fret de l'aéroport rendraient celui-ci ? absolument neutre sur le plan énergie ?. Cette initiative verte va produire entre 50 et 60 000 unités d'électricité par jour, et au cours des 25 prochaines années, elle est appelée à avoir autant d'impact que la plantation de trois millions d'arbres.
Selon une déclaration de l'aéroport, une réduction de 300 000 tonnes d'émissions de carbone est attendue au cours des 25 prochaines années. ? Quand nous avions réalisé que la facture d'électricité était aussi élevée, nous avons réfléchi à d'autres possibilités ?, a dit V.J. Kurian, directeur général de l'aéroport international de Cochin. ? Puis l'idée de l'énergie verte est arrivée. Nous consommons 48 000 unités (kWh) par jour. Donc, si nous pouvions en produire autant, et cela en adhérant strictement au modèle vert et de développement durable que nous suivons toujours, cela transmettrait un message au monde. Maintenant, il est devenu le premier aéroport du monde à fonctionner entièrement à l'énergie solaire ?.
L'aéroport a pour la première fois utilisé des panneaux solaires en 2013, quand il les a installés sur le Terminal des arrivées. Le projet a ensuite été étendu pour créer une plus grande installation et enfin les plans de création de l'immense champ de panneaux solaires ont été approuvés. Situé à Cochin (Kochi), l'aéroport a vu 6,8 millions de voyageurs passer par ses terminaux lors de l'année financière 2014-15
La société mère de l'aéroport, la Cochin International Airport Limited (CIAL), prévoit même de vendre l'énergie supplémentaire produite à la compagnie d'électricité de l'état du Kerela. L'aéroport international de Cochin n'est néanmoins pas le seul au monde à être devenu écologique : l'Aéroport de Baltra, dans les ?les Galapagos, en Equateur, est ainsi entièrement alimenté par de l'énergie provenant du soleil et du vent ; mieux encore, à la suite de la reconstruction, 80% des matériaux utilisés ont été recyclés à partir des infrastructures précédentes, une initiative saluée par les écologistes sont soucieux de préserver l'écosystème des Galapagos face à l'augmentation du tourisme.