Deux officiers de la police égyptienne ont été tués et plusieurs autres membres du personnel de sécurité ont été blessés lundi dans deux explosions survenues près du palais présidentiel au quartier d'Héliopolis dans l'est du Caire, a rapporté le journal Ahram sur son site Internet.
Le colonel Ahmed al-Ashmawi, un artificier à la Direction de la sécurité au Caire, a été tué et quatre autres agents de la sécurité ont été blessés alors qu'ils désamor?aient une des deux bombes plantées au carrefour Marghany à proximité du palais présidentiel dans l'est du Caire, a révélé le journal, ajoutant qu'une bombe a été désamorcée avec succès.
Plus tard, un autre lieutenant de police a été tué lorsque la troisième bombe artisanale a explosé lorsque les forces de sécurité ont tenté de la désamorcer près du palais présidentiel. Plusieurs hommes de sécurité ont été blessés, dont l'un se trouve dans un état critique.
Le ministre de l'Intérieur Mohamed Ibrahim a pleuré la mort des martyrs, en déclarant que "ces attaques ne feront qu'augmenter la détermination de la police à lutter contre le terrorisme".
Aucun groupe n'a encore revendiqué ces attaques.
Depuis l'éviction de l'ancien président pro-islamiste Mohamed Morsi, une vague d'attaques et d'explosions ciblant le personnel de sécurité et des institutions publiques se sont multipliées, notamment dans la péninsule du Sina?, avant de gagner récemment la capitale et les villes du Delta.
Ansar Be?t al-Maqdess, un mouvement s'inspirant d'al-Qa?da, a revendiqué la plupart des attaques, insistant qu'il agit ainsi en représailles à la répression de la police contre les partisans de M. Morsi.