Dernière mise à jour à 10h53 le 15/02
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré vendredi que tous les membres d'une équipe internationale d'experts de l'OMS devraient arriver en Chine ce week-end pour travailler avec leurs collègues chinois contre la pneumonie à nouveau coronavirus.
L'équipe préparatoire de l'OMS, arrivée mardi en Chine, ainsi que leurs homologues chinois, ont finalisé le cadre de travail et con?u la mission, tandis que le reste de l'équipe arrivera en Chine au cours du week-end, a indiqué lors d'un briefing à Genève le docteur Michael Ryan, directeur exécutif du programe d'urgences sanitaires de l'OMS, sans révéler plus de détails.
Auparavant, le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus avait indiqué que le groupe préparatoire était dirigé par Bruce Aylward, épidémiologiste canadien et "vétéran d'anciennes urgences de santé publique", et que l'équipe était composée d'une dizaine d'experts internationaux.
Dans le cadre de la coopération internationale contre le virus COVID-19, un forum global mené par l'OMS sur la recherche et l'innovation consacré au contr?le de l'épidémie s'est terminé mercredi, et a défini les priorités les plus urgentes de l'effort scientifique pour contrer le virus.
M. Ryan a déclaré que la première des priorités était de répondre aux besoins des cliniciens et travailleurs des services publics de santé en Chine, notamment le développement de meilleurs diagnostics de pointe dans les services d'urgences, ainsi que le besoin urgent d'essai cliniques de médicaments, tels que les antiviraux standards utilisés par le passé contre le MERS et le SRAS, ainsi que certains médicaments contre le VIH.
Toutefois, il pourrait s'écouler des semaines avant que les essais soient organisés et produisent des informations utiles afin de "nous donner un grand nombre d'observations et une meilleure indication sur l'efficacité de ces médicaments", a-t-il noté.
Un autre besoin urgent est la capacité à effectuer des études domestiques et à développer un test sérologique qui "nous permettrait de tester les populations pour déterminer combien de personnes ont été affectées au fil du temps", a-t-il indiqué.
En ce qui concerne les vaccins, dont le premier devrait nécessiter 18 mois avant de pouvoir être utilisé, M. Ryan a appelé à "des décisions fortes" du secteur privé et des décideurs pour investir dans le développement et l'avancement du processus en promouvant l'innovation.