Dernière mise à jour à 16h22 le 27/11
Selon un haut responsable, avec l'achèvement des travaux législatifs et réglementaires dans le secteur d'ici 2020, Beijing va accélérer le développement d'un système de crédit social.
Tan Xuxiang, directeur de la Commission municipale du développement et de la réforme de Beijing, a déclaré qu'à ce moment-là Beijing aura déjà mis en place une plateforme de service d'information sur le crédit public couvrant tous les résidents permanents de la ville. ? C'est également l'une des mesures visant à créer un marché équitable pour les entreprises ?, a-t-il souligné.
La plateforme combinera des informations provenant des secteurs gouvernemental et social et donnera une image complète du statut de crédit d'une personne.
? Nous aurons également une liste noire et nous la mettrons à la disposition du public pour l'accès au marché, les services publics, les voyages et l'emploi ?, a-t-il ajouté. ? Nous continuerons à compléter la liste noire et à limiter leurs activités ?.
Dans le même temps, conformément au plan, les résidents qui auront un bon dossier de crédit seront récompensés. Dans certaines zones de service public, ils bénéficieront d'un accès plus facile ou plus rapide.
La capitale chinoise travaille à la mise en place d'un système de crédit depuis des années. Selon la ville, une tierce partie a été créée pour superviser et contr?ler le statut du crédit dans 12 secteurs clés.
Selon Huang Yong, directeur du centre de coopération internationale de la Commission nationale pour le développement et la réforme, qui s'est exprimé lors d'un sommet industriel tenu ce mois-ci, le gouvernement devrait accélérer les recherches sur la technologie de base du système de crédit. ? Cela nécessite de l'innovation et une base de données fondamentale, qui aidera le système de crédit à passer de la quantité à la qualité ?, a-t-il dit.
Meng Wei, un porte-parole de la CNDR, avait déclaré plus t?t que la Chine avait nettement progressé dans la mise en place d'un système de crédit social. Dans le secteur financier, les autorités ont ainsi publié les noms de 400 personnes suspectées d'être impliquées dans de graves activités frauduleuses. Par ailleurs, la CNDR a signé un protocole d'accord avec plus de 60 ministères pour le partage d'informations sur le crédit.