Dernière mise à jour à 08h49 le 09/09
Une université chinoise a annoncé un plan ambitieux visant à créer la plus grande base de données d'Asie sur les procès de criminels de guerre japonais qui ont eu lieu après la Seconde Guerre mondiale.
L'université Jiaotong de Shanghai, ainsi que la Bibliothèque nationale de Chine et les Archives historiques No2 de Chine, collecteront des dossiers de criminels de guerre japonais, sauf ceux des 28 criminels de classe A, tels que l'ancien Premier ministre et des généraux de l'armée, a-t-on appris jeudi de l'université.
Les criminels ayant commis des actes moins graves ont été jugés dans des dizaines de tribunaux dédiés aux crimes de guerre établis après la guerre dans les pays d'Asie-Pacifique, dont la Chine, les Philippines, l'Australie et la Nouvelle Zélande.
Le projet représente un défi, alors que les études sur les procès ont été fragmentées et les documents dispersés dans différentes archives, universités et bibliothèques à travers la région, a indiqué Cheng Zhaoqi, directeur du Centre pour les études des procès de Tokyo de l'université.
La base de données sera disponible en chinois, anglais et japonais et ouverte pour les recherches internationales, a ajouté M. Cheng.