Dernière mise à jour à 15h29 le 11/07
Un jeune Coréen fait son show pour un millier d'euros par jour, en consommant des aliments devant la caméra. (Photo d'archive) |
Selon une directive publiée récemment par le ministère chinois de la Culture, les artistes, interprètes ou exécutants de live-streaming, seront désormais tenus responsables du contenu des diffusions en direct. Les oeuvres jugées inappropriées, et les contrevenants au règlement pourront se voir blacklister à l'échelle nationale, a rapporté le Beijing Times a rapporté.
Afin d'appliquer ces nouvelles lignes directrices, le ministère procédera dans le pays à des contr?les aléatoires sur les plates-formes de vidéo en direct streaming.
Les spectacles violents et pornographiques seront notamment automatiquement signalés et leurs fournisseurs inscrits sur une liste noire, ainsi que la diffusion d'organes déformés, de tortures sur des humains ou des animaux. Ceux qui seront sanctionnés ne seront pas seulement interdits de performance en ligne, mais aussi d'autres activités à but lucratif, a noté le journal.
Les lignes directrices exigent également des sites Web en direct streaming d'employer des superviseurs pour surveiller les performances en ligne et stopper la diffusion d'activités interdites. Le ministère élabore actuellement un ensemble formel de règlements concernant une surveillance du streaming en direct.
Plus de 20 sociétés ont déjà signé des ententes d'autodiscipline commencées dès le mois d'avril. Selon les termes de l'accord, les interprètes sont tenus d'enregistrer leurs noms réels, et toutes les vidéos en live doivent être enregistrées et sauvegardées pendant au moins 15 jours à des fins d'inspection, selon le site guancha.cn.
Plus t?t au mois d'avril, le ministère de la Culture avait enquêté sur 19 sites en direct-streaming "impliqués dans des productions contenant de la pornographie ou de la violence", y compris Douyu télévision où certains couples ont eu des rapports sexuels en live-streaming, a rapporté le Global Times.