Dernière mise à jour à 09h58 le 15/01
TGV-man
Depuis quatre ans qu'il prend le TGV intercité, Guo Xinyu n'a connu que deux incidents : un retard et une panne d'équipement. Il trouve le TGV chinois très performant. Alors, quand il part en mission, il préfère le TGV à l'avion si le voyage dure moins de cinq heures.
En 2012, le China Railway Construction Group (CRCG) a lancé la carte Yintong, une carte de transport prépayée pour rendre la vie pratique aux passagers. ? J'ai lu un rapport, maintenant, il y a plus de 70 000 personnes qui utilisent la carte Yintong, et le nombre des gens qui, comme moi, prennent le TGV plus de 165 fois par an est passé à 50 000. ?
Avant l'apparition de la carte Yintong, il y avait une autre sorte de carte de recharge, mais celle-ci avait un problème : elle n'attribuait pas de place dans le train. Les gens s'asseyaient donc aléatoirement dans le wagon, entra?nant des disputes entre les passagers. Pour résoudre ce problème, le CRCG a privilégié les machines à imprimer les billets, plus efficaces et plus pratiques. Guo Xinyu nous explique : ? Mais il y a toujours un problème : la carte n'est pas remboursable. Il ne faut surtout pas la perdre sinon on ne peut pas récupérer ses crédits. ?a m'est arrivé une fois, je m'en suis mordu les doigts... ?
Guo Xinyu a fait aussi pas mal de rencontres lors de ses trajets Beijing-Tianjin. ? Quand on prend le train souvent, on reconna?t des habitués. On a du temps pour échanger pendant le voyage. Je connaissais des gens qui allaient régulièrement à Beijing pour acheter des vêtements en gros. Maintenant que le marché aux vêtements s'est délocalisé à Tianjin, on a de moins en moins l'occasion de se rencontrer. ?
Les villes chinoises tendent à rendre la vie de leurs habitants plus pratiques et le TGV intercité Beijing-Tianjin est un bon exemple de ce qui est en train de changer en Chine, tant dans la conception de l'urbanisme que dans la vie quotidienne des Chinois.