La Chine possède actuellement le deuxième plus grand nombre de thinktanks au monde, mais davantage de soutien est nécessaire pour leur permettre de jouer un plus important r?le dans la politique publique.
Lors d'un débat tenu vendredi sur les thinktanks chinois, James McGann, directeur d'un programme américain de recherche sur les thinktanks à l'Université de Pennsylvanie, a appelé à une compétition entre les thinktanks gouvernementaux et quasi-gouvernementaux, tout en soutenant et encourageant les thinktanks indépendants.
Wang Huiyao, directeur du Centre pour la Chine et la mondialisation, un thinktank indépendant non-lucratif, s'est joint au débat. Il a indiqué que les entrepreneurs chinois pouvaient faire aussi bien que l'avaient fait leurs homologues américains par le passé, tels qu'Andrew Carnegie, et faire des dons d'argent destinés au développement de thinktanks.
Selon un rapport du programme de McGann, la Chine comptait l'an dernier 426 thinktanks, en deuxième position derrière les 1.828 des Etats-Unis. Cependant, seuls six de ces institutions chinoises figuraient parmi les 100 meilleures.
M. MacGann a indiqué que le classement avait été déterminé par la qualité du personnel, les recherches et les publications des thinktanks de même que par ceux qui écoutent leurs conseils.