Il y a quatre ans, Perrine Laffont, 19 ans, a remporté la première médaille d'or des Jeux olympiques de Pyeongchang, en Corée du Sud, pour l'équipe de France grace à ses excellentes performances dans l'épreuve de ski des bosses. La jeune Fran?aise née au pied des Pyrénées devint alors un personnage public. Quatre ans plus tard, après avoir remporté quatre fois le Globe de cristal en ski de bosses , elle participera à Beijing pour la troisième fois aux Jeux Olympiques d'hiver en 2022.

Concentrer toute notre énergie sur l'amélioration de notre niveau professionnel

Bien qu'elle ait participé à de nombreuse grandes compétitions internationales au cours des quatre dernières années, c'était compliqué pour Perrine Laffont, désormais une skieuse chevronnée, en début de cette saison. En décembre 2021, alors qu'elle participait à la Coupe du monde en France, elle a échoué sur la piste, entra?nant une blessure au dos. Elle a d? abandonner ainsi l'épreuve en double le lendemain. ? Il y a eu cette Coupe du monde à l'Alpe d'Huez assez stressante parce que c'était un retour d'une Coupe du monde en France donc beaucoup de monde en bas de la piste, beaucoup d'attente et ce n'était pas forcément facile. On a perdu de l'énergie à regarder sur ce qui se faisait autour (adversaires, juges, médias) ?, a-t-elle raconté.

Après la chute, Perrine Laffont a fait un court repos et puis a commencé immédiatement à renforcer l'entra?nement au niveau des sauts et du ski, en se concentrant sur l'amélioration des compétences professionnelles. Aide-toi, le ciel t'aidera, dit le proverbe : son travail acharné a été récompensé. Tous ses efforts lui ont valu quatre inscriptions et quatre places sur le podium en janvier de cette année.

Je ne suis pas inquiète de l'impact de l'épidémie sur les JO

à l'heure actuelle, la situation épidémique dans le monde est encore grave. Après la dernière épreuve avant les JO d'hiver, Perrine Laffont fait toujours attention à sa protection personnelle pendant ses périodes de repos, et évite de se rendre dans des endroits bondés pour les voyages et les sports, afin d'éviter toute éventuelle infection à la COVID-19 au dernier moment.

Après avoir connu le système de gestion en circuit fermé adopté par le Comité d'organisation des Jeux olympiques d'hiver de Beijing (BOCOG), Perrine Laffont n'était pas très inquiète de l'impact de l'épidémie. Elle a également appelé tous les athlètes à respecter strictement les règles de prévention de l'épidémie du comité d'organisation olympique, à adhérer au port du masque et à coopérer avec le travail de prévention de l'épidémie pour assurer le bon déroulement de l'événement. 

J'ai confiance dans les pistes chinoises 

Les épreuves d'habileté sur neige font référence aux compétitions dans lesquelles les skieurs effectuent des mouvements de virage, des mouvements en l'air et une épreuve de vitesse de descente le long d'une ligne de pente raide recouverte de sacs à neige. Les skieurs doivent avoir des compétences de virage habiles et maintenir une vitesse rapide, et les exigences correspondantes pour la piste sont aussi très élevées.

Dans une interview accordée au Quotidien du Peuple en ligne, Perrine Laffont a admis que ? Lorsque la première fois qu'on est allé en Chine, ce n'était pas hyper bien passé et je n'aimais pas trop la Chine. Et après 2020, j'ai gagné les deux cours et c'ést la dernière fois qu'on est allé en Chine. C'est vrai que ?a m'a un petit peu redonner confiance sur ce lieu. On a vu un petit peu l'évolution et la construction des sites Olympiques et c'est vrai qu'ils gèrent ?a d'une très bonne manière. ?

J'espère que le public chinois pourra m'encourager ! 

En tant que championne des derniers Jeux Olympiques, qu'elle puisse à nouveau défendre avec succès le titre de championne ne cause pas de pression supplémentaire à Perrine Laffont. ? Je ne ressens pas de pression du fait de défendre mon titre olympique. Quant à la médaille, il faudra voir à la fin de la course. Si j'ai fait le meilleur run possible et que je ne l'ai pas, il faudra l'accepter. C'est que mes adversaires auront fait mieux. Mais quand on va aux Jeux, ?a n'est pas pour rentrer sans médaille. Comme en Corée, il y aura sans doute des craquages ?, a dit Perrine Laffont.

Pour empêcher la propagation de la COVID-19 et assurer la sécurité de tous les participants, les Jeux olympiques d'hiver ne vendront pas de billets aux spectateurs étrangers. Sur ce point, Perrine Laffont a exprimé sa compréhension bien qu'elle regrette que sa famille et ses amis ne pourront pas venir sur place. Parlant de ses attentes pour les Jeux Olympiques d'hiver de Beijing, elle a répondu en souriant : ? On espère que le public chinois pourra nous encourager en bas de la piste et je pense que ?a va être aidé. ? 

Perrine Laffont a commencé à skier à l'age de deux ans, s'est hissée sur les pistes internationales à 15 ans, est montée sur le plus haut podium des Jeux olympiques d'hiver de Pyeongchang à 19 ans et a remporté quatre fois le Globe de cristal en ski de bosses à 23 ans. Aujourd'hui, le voyage sur la glace et la neige de Perrine Laffont continue. Chacun attend désormais avec impatience ses merveilleuses performances lors des Jeux Olympiques d'hiver de Beijing 2022.