Dernière mise à jour à 12h36 le 15/03
La Chine va suspendre les expéditions étrangères sur la face nord du mont Qomolangma pendant la saison d'escalade du printemps 2020 en raison de la propagation mondiale du COVID-19, a confirmé le 12 mars l'Association d'alpinisme du Tibet (Tibet Mountaineering Association, TMA).
Un communiqué de la TMA a reconnu que, bien que la Chine ait fait de grands progrès dans la ma?trise de la maladie à coronavirus, sa propagation mondiale rapide apporte toujours incertitude et danger. Si jamais un alpiniste était contaminé, la haute altitude et le terrain accidenté du mont Qomolangma -mieux connu en Occident sous le nom de mont Everest- rendraient difficile la fourniture d'un traitement approprié.
? Pour assurer la sécurité des alpinistes et pour protéger les organisateurs de l'expédition contre d'éventuelles pertes, nous devons prendre cette décision ?, a déclaré Pema Tinley, directeur adjoint de la TMA.
Des alpinistes, des guides et d'autres membres du personnel de plus de 20 pays et régions avaient déposé des demandes auprès de la TMA avant le déclenchement de l'épidémie de COVID-19. Les responsables de la TMA disent avoir demandé conseil à tous les organisateurs des expéditions avant de prendre leur décision.
? Bien que je sois attristé pour tout le travail acharné de nos membres, guides, sherpas, personnel local, partenaires et bureaux, et qu'eux et nous n'aurons pas l'occasion de nous tester sur le terrain de jeu le plus haut du monde cette année, je suis d'accord avec la décision de la Chine. C'est responsable ?, a de son c?té écrit Adrian Ballinger, alpiniste et fondateur d'Alpenglow Expeditions, sur son compte Instagram, ajoutant qu'escalader une montagne ne vaut pas actuellement le risque de transmission du virus dans les camps de base, ni chez soi à son retour.