Les pays membres de la Communauté d'Afrique de l'Est (CAE) ont entamé un processus d'harmonisation de leurs politiques et de leurs instruments réglementaires pour faciliter la mise en place d'une plateforme d'échange Internet régionale, ont déclaré lundi des hauts responsables gouvernementaux.
Ces responsables réunis à Nairobi ont souligné qu'une plateforme d'échange régionale pour Internet permettrait de prendre en charge les questions de débit, de co?t, de sécurité et d'accès pour faciliter la transition de la région vers une économie de la connaissance.
"Les états d'Afrique de l'Est ont besoin d'un point d'échange Internet commune pour renforcer le débit, étendre la connectivité et résoudre des questions critiques comme celles du co?t et de la sécurité", a déclaré le secrétaire principal du ministère des Technologies de l'Information, Joseph Tiampati.
L'échange Internet Est-Africain servira de chambre de règlement centralisée pour certaines fonctions comme le partage des données, la connectivité transfrontalière et de gestion du trafic.
Cette plateforme renforcera l'installation de la bande passante de manière à réaliser un accès universel à des services Internet à haut débit, à bas prix et de qualité dans toute l'Afrique de l'Est, a déclaré M. Tiampati.
La région d'Afrique de l'Est représente quelque 50 millions d' utilisateurs d'Internet et ce nombre devrait encore augmenter avec les investissements des gouvernements dans les infrastructures concernées.
"La mise en place d'une plateforme d'échange Internet commune est devenue impérative car les pays font une priorité de l' adoption des services de commerce électronique et de services publics informatisés", a déclaré M. Tiampati.
Il a souligné que la Plateforme d'échange Internet d'Afrique de l'Est renforcerait l'intégration régionale et la transformation socioéconomique de la région.
Le Kenya et le Rwanda se sont positionnés comme des pionniers de la révolution Internet, ce qui bénéficie aux pays voisins, a commenté M. Tiampati.
"La région d'Afrique de l'Est pourrait devenir la nouvelle Silicon Valley si les gouvernements coopèrent pour développer le secteur des technologies de l'information et de la communication", a déclaré M. Tiampati aux représentants des dirigeants politiques et industriels.