D'après M. Gnacadja, la convention a obtenu un certain nombre de progrès en matière de disponibilité des indicateurs.
"Le moment est venu pour les dépositaires de la convention et pour ses parties prenantes commerciales de la manière dont ils peuvent utiliser les outils disponibles, et capitaliser sur les sciences et connaissances à disposition y compris les connaissances traditionnelles. Tout cela sera je l'espère réalisé lors de la COP11, en particulier pour ce qui est de convenir des mécanismes pour fournir une base scientifique solide et rationnelle pour la mise en uvre de cette convention. De la manière dont on va veiller à ce que soit mis en place un suivi qui renforce la mise en oeuvre", a-t-il dit.
Selon l'ONU, la détérioration des sols est à la fois une cause et une conséquence de la pauvreté, et elle affecte 1,5 milliards de personnes dans le monde. Au total 24 milliards de tonnes de sols fertiles sont perdus chaque année en raison de l'érosion des terres cultivables, tandis que 12 autres millions d'hectares sont victimes de la sécheresse et de la désertification.
La COP11 doit durer du 16 au 27 septembre. La Namibie assure l'organisation de cette conférence en vertu d'une décision prise lors de la 11ème session de la convention du comité de révision de l'UNCCD à Bonn en Allemagne du 15 au 19 avril 2013.