Dernière mise à jour à 09h07 le 14/07
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a prédit jeudi que la demande mondiale de pétrole augmenterait de 2,25 millions de barils par jour (bpj) en 2024, soit une croissance annuelle de 2,2%, car elle anticipe une "croissance économique mondiale robuste sur fond de progrès continus en Chine" qui devrait augmenter la consommation de pétrole.
Dans son rapport mensuel sur les marchés pétroliers pour le mois de juillet, l'OPEP a indiqué qu'elle anticipait une montée de la demande mondiale de pétrole jusqu'à 104,25 millions de bpj.
L'OPEP a légèrement révisé à la hausse sa projection de croissance de la demande mondiale de pétrole pour cette année, de 2,35 millions de bpj à 2,44 millions de bpj, "principalement grace à la hausse de la demande observée en Chine" au second trimestre 2023. La demande totale de pétrole mondiale devrait selon ces projections atteindre une moyenne de 102 millions de bpj cette année.
Dans le rapport, l'OPEP prédit également une croissance de l'économie mondiale de 2,5% en 2024, déclarant que "les principaux pays consommateurs de pétrole, dont la Chine et l'Inde, ainsi que d'autres économies en développement d'Asie, continueront leur niveau de croissance sain et seront responsables de près de la moitié de la croissance économique mondiale l'année prochaine".
Toutefois, l'OPEP observe que cette prédiction se base sur l'hypothèse d'une poursuite du ralentissement de l'inflation générale au second semestre 2023 ainsi que l'année prochaine, et d'un pic des taux d'intérêts d'ici la fin de l'année en cours.
L'organisation maintient également ses prévisions de croissance économique mondiale pour cette année à un niveau inchangé de 2,6%.
L'OPEP anticipe une expansion de l'économie chinoise de 5,2% cette année et de 4,8% en 2024.
Plus t?t dans le mois, le secrétaire général de l'OPEP, Haitham Al Ghais, a déclaré à Xinhua en marge du 8e séminaire international de l'OPEP à Vienne qu'il était "très optimiste" sur la reprise économique chinoise et qu'il prévoyait que la Chine continuerait d'être "un moteur de la croissance de la demande mondiale de pétrole".