Dernière mise à jour à 09h32 le 05/01
Les membres de la Chambre des représentants des Etats-Unis se sont réunis mercredi midi pour tenter de mettre fin à la paralysie de la Chambre en élisant un nouveau président. La veille, l'ouverture du 118e Congrès américain avait été caractérisée par le chaos et les divisions politiques.
Kevin McCarthy, représentant républicain de Californie, n'a en effet pas réussi à obtenir assez de voix pour accéder à la présidence de la Chambre malgré trois votes successifs mardi après-midi, une vingtaine de législateurs de son propre parti ayant choisi d'autres candidats pour ce poste.
C'est la première fois en un siècle qu'un président de la Chambre - dont le r?le est de maintenir l'ordre, de gérer les débats et de régir l'ordre du jour à la chambre basse du Congrès - n'est pas élu dès le premier tour de scrutin.
Un quatrième tour de scrutin est actuellement en cours, et les 435 membres de la Chambre devront continuer à voter jusqu'à ce qu'un président soit élu à la majorité. Tant que cela ne sera pas fait, les représentant de la Chambre ne pourront pas être assermentés, et les comités ne pourront pas être formés, paralysant les activités du Congrès.
Le président américain Joe Biden, un démocrate, a réagi mercredi matin aux disputes politiques entourant l'élection du président de la Chambre, affirmant qu'il était "embarrassant de voir cela prendre aussi longtemps".
"Comment pensez-vous que cela paraisse au reste du monde ? Ce n'est pas une bonne image. Ce n'est pas une bonne chose", a affirmé M. Biden aux journalistes à la Maison Blanche avant de partir pour Hébron, dans le Kentucky.