Dernière mise à jour à 09h09 le 26/12
Le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres a été "profondément troublé" par l'ordre donné par l'administration dirigée par les taliban en Afghanistan interdisant aux femmes de travailler pour des organisations non gouvernementales (ONG) nationales et internationales, a déclaré son porte-parole samedi.
"Le secrétaire général réaffirme le droit de toutes les femmes à participer à la vie active et à contribuer ainsi au bien commun", a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole de M. Guterres, dans un communiqué.
La décision des talibans sapera le travail de nombreuses organisations qui aident les personnes les plus vulnérables à travers le pays, en particulier les femmes et les filles, ajoute le communiqué.
Les Nations Unies et leurs partenaires, y compris les ONG nationales et internationales, aident plus de 28 millions d'Afghans qui dépendent de l'aide humanitaire pour survivre, indique le communiqué, notant que "la fourniture efficace de l'aide humanitaire exige un accès complet, s?r et sans entrave pour tous les travailleurs humanitaires, y compris les femmes".
"L'interdiction pour les femmes de travailler avec la communauté internationale pour sauver des vies et les moyens de subsistance de l'Afghanistan causera des difficultés indicibles pour le peuple afghan", note le communiqué.