Dernière mise à jour à 08h59 le 23/09
Le président libanais Michel Aoun a déclaré mercredi que le Liban souhaitait reprendre des négociations indirectes avec Isra?l sur la délimitation de leur frontière maritime, a indiqué la présidence libanaise dans un communiqué.
M. Aoun a renouvelé la détermination du Liban à mettre intégralement en ?uvre la Résolution 1701 des Nations Unies, et à défendre ses droits sur ses eaux territoriales et ses ressources naturelles.
"C'est pourquoi nous avons signifié au Conseil de sécurité et aux Nations Unies notre opposition à la récente signature par Isra?l de contrats d'exploration pétrolière et gazière avec une société américaine. Cette décision est en effet contraire à la voie des négociations indirectes, qui nécessitent le gel préalable de tous les travaux d'exploration des zones contestées jusqu'à ce qu'une solution ait été trouvée entre les deux pays", a affirmé M. Aoun.
M. Aoun a tenu ces propos lors de sa rencontre avec la coordonnatrice spéciale des Nations Unies pour le Liban, Joanna Wronecka, avec qui il a discuté des priorités à court terme du nouveau cabinet libanais.
Mme Wronecka a déclaré à M. Aoun que le Conseil de sécurité de l'ONU se réunirait le 9 novembre, et donnerait au Liban l'occasion d'exprimer ses préoccupations.
Le Liban et Isra?l ont des différends frontaliers à la fois terrestres et maritimes. Sous la médiation des Etats-Unis, ils ont procédé à une série de pourparlers indirects visant à délimiter leur frontière maritime en octobre 2020. Ces pourparlers ont cependant été suspendus.