Dernière mise à jour à 09h12 le 09/07
Le gouvernement japonais a décidé jeudi de soumettre Tokyo à son quatrième état d'urgence sanitaire pour lutter contre la COVID-19, ce qui va couvrir toute la durée des Jeux olympiques, dans le but de freiner une récente recrudescence des infections au nouveau coronavirus.
L'état d'urgence entrera en vigueur dès lundi 12 juillet et durera jusqu'au 22 ao?t, ce qui pourrait entra?ner la tenue des Jeux olympiques d'été sans spectateurs sur les sites de la capitale.
(Xinhua/Christopher Jue)
"Nous devons prendre des mesures plus strictes pour empêcher une nouvelle vague à l'échelle nationale, en tenant également compte de l'impact des variants du coronavirus", a déclaré le Premier ministre japonais Yoshihide Suga. Ce dernier a finalisé cette décision d'un état d'urgence à Tokyo et du prolongement d'un état d'urgence existant à Okinawa au cours de la réunion d'un groupe de travail jeudi soir.
Le quasi-état d'urgence en place dans certaines régions, qui comprend des mesures restrictives souples sur les activités commerciales ciblant les zones à haut risque au lieu de l'ensemble des préfectures, sera prolongé jusqu'au 22 ao?t pour les préfectures de Chiba, Saitama, Kanagawa et Osaka.
En parallèle, les restrictions actuellement en vigueur dans cinq autres préfectures, à savoir Hokkaido, Aichi, Kyoto, Hyogo et Fukuoka, expireront dimanche comme prévu.
Il s'agit du quatrième état d'urgence à Tokyo depuis le début de la pandémie de COVID-19 début 2020. En principe, le gouvernement interdira aux restaurants de servir de l'alcool et leur demandera de fermer avant 20h heure locale.
Dans le même temps, les zones soumises au quasi-état d'urgence doivent elles aussi respecter en principe l'interdiction de servir de l'alcool, mais les gouverneurs de ces préfectures peuvent assouplir cette restriction.
"Nous espérons empêcher les gens de se déplacer pendant les vacances d'été et les fêtes de Bon jusqu'à ce que les vaccinations avancent", a expliqué Yasutoshi Nishimura, le ministre en charge de la réponse nationale à la crise de la COVID-19.