Dernière mise à jour à 11h02 le 26/02
Le Premier ministre fran?ais, Jean Castex, a annoncé jeudi que 20 départements étaient placés en surveillance renforcée.
"Dans ces territoires, les préfets et acteurs locaux sont appelés à prendre rapidement des mesures locales pour endiguer l'épidémie", a déclaré le Premier ministre lors d'une conférence de presse, indiquant avoir demandé aux préfets des départements concernés "d'engager des concertations avec les élus en vue d'inviter sans attendre tous les habitants à la plus grande vigilance et d'envisager, dans tout ou partie de ces territoires, des mesures de freinage proches de celles mises en place à Nice et Dunkerque".
"Si la situation continue à se dégrader, nous prendrons des mesures renforcées qui entreront en vigueur à compter du week-end du 6 mars", a-t-il précisé, expliquant que "la situation sanitaire s'est dégradée au cours des derniers jours. Après plusieurs mois se situant sur un plateau, le virus progresse en France, comme presque partout en Europe."
Au sujet de la campagne de vaccination, il a dit : "D'ici fin mars, les deux tiers des plus de 75 ans seront vaccinées. En avril, nous ouvrirons la vaccination aux plus de 65 ans. A la mi-mai, la totalité des plus de 50 ans se seront vu proposer une première injection."
Jean Castex s'est félicité du déploiement des tests salivaires dans les établissements scolaires et de "l'arrivée prochaine de nouveaux traitements qui pourraient permettre d'éviter l'apparition de formes graves de la maladie", affirmant que la moitié des cas de COVID-19 en France sont des variants britanniques.