Dernière mise à jour à 10h17 le 30/11
Behrouz Kamalvandi, porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, a déclaré dimanche que restreindre la surveillance internationale du programme nucléaire iranien nécessiterait l'approbation des "autorités supérieures" iraniennes.
"Concernant l'accès (aux installations nucléaires de l'Iran), nous veillerons à ce qu'il reste dans ses limites normales définies", a affirmé M. Kamalvandi, cité par l'agence de presse officielle IRNA.
Un peu plus t?t dans la journée, le parlement iranien a essayé de promouvoir un projet de loi visant notamment à mettre fin à toutes les inspections de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) en Iran, en dehors des exigences du protocole additionnel au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).
Ce projet de loi a re?u le statut de "double urgence" après l'assassinat vendredi du principal scientifique nucléaire iranien, Mohsen Fakhrizadeh. M. Kamalvandi a cependant déclaré que les attaques hostiles perpétrées contre l'Iran ne devraient globalement pas avoir de répercussions sur les inspections des installations iraniennes par l'AIEA.
Le porte-parole n'a pas précisé à quelles "autorités" il faisait référence, mais tout projet de loi en Iran doit être ratifié par le Conseil des gardiens avant de pouvoir devenir loi. Selon la constitution iranienne, c'est par ailleurs le Guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, qui "détermine la politique générale" du pays, et ce "après consultation du Conseil de discernement".