Dernière mise à jour à 09h25 le 29/05
Le Bureau régional de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'Europe a appelé à mettre en place une "économie du bien-être" car le contr?le du COVID-19 et la reprise de l'économie "vont de pair".
"Il n'y a pas d'économie sans les gens. Il ne peut pas y avoir de reprise économique sans que la transmission du COVID-19 soit sous contr?le", a déclaré le docteur Hans Kluge, directeur régional de l'OMS pour l'Europe, lors d'une réunion virtuelle organisée à Copenhague, au Danemark.
Une telle reprise de l'économie serait alimentée par le secteur de la santé publique et par le fait de "placer les gens au centre" des priorités.
De plus, une telle économie doit également contribuer à la protection du climat et à une politique environnementale durable.
"La reprise doit conduire à une économie différente. Nous l'appelons l'économie du bien-être", a déclaré le docteur Kluge.
Le responsable régional de l'OMS a salué les pays comme l'Espagne, la Serbie, la Pologne et la Finlande pour leurs efforts visant à apporter une aide sociale à leurs habitants, mettant en garde toutefois que cela devait devenir une priorité universelle car on compte désormais plus de deux millions de cas confirmés du COVID-19 dans la région d'Europe, soit près de 38% des cas dans le monde, et plus de 175.000 décès dus à cette maladie, soit 50% des décès au niveau mondial.
Selon le Dr. Kluge, une économie plus acceptable serait également en mesure "de tirer les enseignements du passé et de regarder vers l'avenir", et serait mieux capable de faciliter une augmentation des investissements dans la santé et la protection sociale, en particulier lorsque l'économie était instable, tout en s'imposant comme "un modèle de politique responsable".
De plus, une "économie différente" permettrait de rendre l'ensemble de la société moins vulnérable aux membres les plus vulnérables de la société, a-t-il estimé.
"Le COVID-19 a souligné cette vérité fondamentale (...) Personne n'est en sécurité tant que tout le monde n'est pas en sécurité", a souligné le Dr. Kluge.