Dernière mise à jour à 14h16 le 26/04
Les Fran?ais sont préoccupés par le plan du gouvernement visant à assouplir les restrictions de circulation à partir du 11 mai, du fait que la situation de l'épidémie de coronavirus a présenté des signes encourageants après cinq semaines de confinement, selon des sondages publiés le 22 avril.
à la date du 22 avril, 29 741 personnes testées positives au coronavirus étaient hospitalisées, soit une baisse de 365 personnes au cours des dernières 24 heures, consolidant un ralentissement d'une semaine. Le nombre de patients nécessitant des soins intensifs a quant à lui diminué pour le 14ème jour consécutif.
Une enquête Elabe a révélé que 66 % des 1 000 personnes interrogées étaient préoccupées par le déconfinement, tandis que 34 % étaient optimistes quant à la vie après le confinement. En ce qui concerne la réouverture des écoles, 63 % des personnes interrogées ont estimé que le gouvernement n'avait pas bien préparé les mesures de retour à l'école et au travail.
Dans un autre sondage, mené par Harris Interactive après que le Premier ministre Edouard Philippe ait présenté dimanche les principaux éléments d'un plan de déconfinement, une grande majorité de personnes se sont dit favorables au travail à distance même après la fin de la confinement, tandis que 60 % des personnes interrogées ont dit trouver que la réouverture des écoles était une mauvaise décision.
Le gouvernement fran?ais travaille sur un plan de réduction des mesures de confinement, appliqué à la mi-mars et prolongé à deux reprises, dans le but à la fois d'éviter une résurgence du virus et d'assurer un retour progressif à une vie normale.
Selon le plan du gouvernement, les cafés, les restaurants, les magasins, les cinémas et les théatres resteront fermés tandis que les festivals seront reportés à la mi-juillet.
En attendant, les écoles devraient être rouvertes en plusieurs étapes et avec des classes beaucoup plus petites.
En début de journée lors d'une visite dans le nord-ouest de la France, le président Emmanuel Macron a déclaré que " Il faut avoir des caps réguliers et être très prudent à chacun de ces caps, car on n'a pas envie de faire des étapes en arrière. Nous ne devons donc pas remettre en cause cet effort par un retour trop précipité à la normale ou une volonté de dire 'tout est derrière nous'".