Dernière mise à jour à 11h26 le 08/06
Vendredi, le Trésor américain a annoncé avoir imposé des sanctions à l'industrie pétrochimique iranienne, notamment à son plus grand holding pétrochimique, en les accusant de soutenir financièrement le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI).
Les nouvelles sanctions ciblent la compagnie des industries pétrochimiques du Golfe persique (PGPIC) ainsi que son réseau de 39 filiales et agents de vente établis à l'étranger, a indiqué le Trésor américain dans un communiqué.
Selon le Trésor américain, la PGPIC et son réseau de filiales représentent 40 % de la capacité de production pétrochimique totale de l'Iran et sont responsables de 50 % des exportations pétrochimiques totales de l'Iran.
Au cours de ces dernières semaines, Washington a accru la pression exercée sur Téhéran avec une série de sanctions, de qualifications et de menaces militaires.
Les autorités iraniennes ont souligné que Téhéran ne participera pas à des négociations tant que Washington exercera des pressions sous forme de sanctions ou de menaces.
Alors que les tensions ne cessent de s'aggraver, le secrétaire d'état américain, Mike Pompeo, a dit en Suisse dimanche que les états-Unis sont prêts à engager des pourparlers sans conditions avec l'Iran, un effort que le ministère iranien des Affaires étrangères a balayé d'un revers de la main en disant que Washington "joue sur les mots".
Début avril, les états-Unis ont attribué au Corps des Gardiens de la révolution islamique la qualification d'"organisation terroriste étrangère", une décision sans précédent qui a encore compliqué la situation au Moyen-Orient.