Dernière mise à jour à 17h41 le 06/06
Le ministère de l'écologie et de l'Environnement a publié le 5 juin son premier rapport sur les progrès de la qualité de l'air en Chine cinq années après le lancement d'un plan d'action contre la pollution de l'air en 2013.
Le rapport a conclu que la qualité de l'air globale de la Chine s'était améliorée de 2013 à 2018, avec une diminution significative de la concentration de nombreux polluants atmosphériques, malgré l'expansion économique et la consommation d'énergie croissante.
Le PIB de la Chine en 2018 a augmenté de 39% par rapport à 2013, tandis que la consommation d'énergie et la possession de véhicules civils ont augmenté de 11% et 83% respectivement.
Dans le premier groupe de 74 villes qui ont appliqué les normes de qualité de l'air environnemental de 2012, la concentration en moyenne de PM2,5 et de dioxyde de soufre a chuté respectivement de 42% et 68%.
En 2013, la Chine a désigné les régions de Beijing-Tianjin-Hebei, du delta du Yangtsé et du delta de la rivière des Perles comme zones clés de prévention et de contr?le de la pollution de l'air. En 2018, la concentration moyenne en PM2,5 avait respectivement diminué de 48%, 39% et 32% dans chacune des régions.
Le rapport indique également que les émissions totales d'oxydes d'azote et de dioxyde de soufre en Chine ont diminué de 28% et 26% respectivement depuis 2013. Au cours de cette période, les zones touchées par les pluies acides ont diminué chaque année, passant de 10,6% de la superficie totale en 2013 à 5,5% l'année dernière.
Au début de 2013, de nombreuses régions de Chine étaient couvertes de smog. La météo polluée a duré environ 20 jours dans le nord et l'est de la Chine, ainsi que dans les régions des fleuves Jaune et Huaihe.