Le chef des services de renseignement de l'armée yéménite, touché dans une attaque de drone menée jeudi par les rebelles houthis contre un défilé militaire, a succombé dimanche à ses blessures, a-t-on appris de source officielle.

Le général Saleh Tamah avait été grièvement blessé, tout comme le chef d'état-major, le général Abdallah al-Naki, au cours de cette attaque qui a visé un défilé organisé sur la base aérienne d'Anad (sud). Six soldats ont été tués sur le coup et une vingtaine d'autres militaires, dont des commandants de haut rang, ont été blessés.

La mort du général Tamah a été confirmée de sources médicales à Aden.

Revendiquant cette attaque, les Houthis soutenus par l'Iran ont déclaré par le biais de leur organe de presse qu'elle constituait "une réponse aux raids continus des agresseurs saoudiens qui visent des citoyens innocents".

Cette attaque risque de porter un coup dur au cessez-le-feu décrété dans la ville portuaire de Hode?da, sur la mer Rouge, où les factions en présence s'accusent mutuellement d'enfreindre la trêve entrée en vigueur le 18 décembre dernier.