Dernière mise à jour à 14h55 le 31/07
A l'occasion de la Journée mondiale de la dignité des victimes de la traite d'êtres humains, le directeur général de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), Iouri Fedotov, a appelé dimanche à protéger les victimes et à mettre fin à ce crime.
La question des larges mouvements de réfugiés et de migrants de ces derniers mois met en évidence les conséquences multiples que font peser les conflits et les catastrophes naturelles sur les risques de traite d'êtres humains.
"Les groupes criminels se nourrissent des conflits dans le monde ainsi que de l'instabilité et de l'insécurité qu'ils créent. Les conflits sont une base propice à l'activité criminelle. Les personnes forcées de fuir leurs maisons sont la proie de trafiquants d'êtres humains alors qu'elles essaient désespérément d'échapper à la violence", a souligné M. Fedotov dans un message.
Selon lui, la communauté internationale reconna?t de plus en plus la nécessité de répondre à la vulnérabilité des personnes à ce fléau pendant les conflits.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté sa première résolution sur cette question et la Déclaration de New York de 2016 appelle à lutter vigoureusement contre la traite des êtres humains et la contrebande de migrants, ainsi qu'à fournir soutien et assistance dans le cadre de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée (CNUCTO).
L'ONUDC s'efforce également de promouvoir le Fonds d'affectation spéciale pour les victimes de la traite. Selon M. Fedotov, les ressources, la coopération internationale et les actions sur le terrain "sont des points de départ pour s'attaquer à ce crime déshumanisant qui fait honte à tout le monde".