Dernière mise à jour à 14h50 le 26/07
L'implication de la Russie au Moyen-Orient a empêché la région de s'effondrer, en particulier en Syrie et en Irak, a déclaré mardi le vice-président irakien Nouri al-Maliki à Saint-Pétersbourg avant une rencontre officielle avec le président russe Vladimir Poutine.
"Sans la contribution de la Russie, la carte de la région aurait changé pour le pire, en ce qui nous concerne", a-t-il déclaré à M. Poutine.
Malgré tous les progrès accomplis dans la lutte contre Al-Qa?da et l'Etat islamique, Moscou et Bagdad devraient renforcer leur coopération dans ce domaine, a estimé le responsable irakien.
"Le spectre de la menace terroriste restera toujours là, aussi longtemps que les Irakiens demeureront divisés par des querelles religieuses," a-t-il fait observer.
Pour M. Poutine, la situation en Irak et au Moyen-Orient demeure "difficile" dans l'ensemble.
Soulignant l'importance de la coopération technique militaire entre les deux pays, le président russe a indiqué que son pays agissait avec prévoyance dans cette région et que son aide avait profité à l'Irak.
Il a reconnu que de nombreux progrès restaient encore à accomplir sur le plan de la coopération économique bilatérale.