Dernière mise à jour à 08h32 le 30/12
Le chef de la diplomatie syrienne Walid al-Moallem a déclaré jeudi que les garanties solides offertes par la Russie au gouvernement syrien avaient poussé celui-ci à accepter le cessez-le-feu qui va bient?t entrer en vigueur en Syrie.
Dans une interview accordée à la télévision d'Etat quelques heures avant le début du cessez-le-feu, le ministre a affirmé que la cessation des hostilités récemment décrétée sur l'ensemble du territoire syrien représentait une véritable opportunité de mettre fin au conflit et aux effusions de sang dans ce pays ravagé par la guerre.
Un peu plus t?t dans la journée, l'armée syrienne a annoncé un cessez-le-feu à l'échelle nationale, qui entrera en vigueur vendredi à minuit.
Ce cessez-le-feu intervient après que l'armée syrienne et ses alliés ont repris la ville d'Alep, dans le nord du pays, portant un coup dur aux rebelles, a souligné M. al-Moallem.
Il a précisé que le nouveau cessez-le-feu était différent des précédentes trêves, qui ont toutes échoué, du fait que la Russie a cette fois apporté des "garanties fortes". La Russie est un partenaire de la Syrie dans sa lutte contre le terrorisme, et elle a assuré le régime syrien que "toutes les violations de la trêve seraient punies", a-t-il expliqué.
Le chef de la diplomatie syrienne a souligné que le nouveau cessez-le-feu avait été décrété par le président russe Vladimir Poutine en personne, et que des communications avaient été établies à plusieurs niveaux entre M. Poutine et le président syrien Bachar al-Assad.
"Cette accord intervient juste après la victoire d'Alep, et il reflète la confiance du régime syrien et de ses armées en la victoire", a-t-il déclaré. "La victoire d'Alep est différente des victoires précédentes, et nous devons donc mettre cette victoire à profit. Le premier pas dans cette démarche est la cessation des hostilités", a-t-il conclu.