Dernière mise à jour à 17h01 le 29/12
Les régulateurs chinois pourront dans les principales villes du pays empêcher les sociétés de gestion et contrats à terme de gérer les fonds d'actifs privés et d'investir dans l'immobilier résidentiel.
Selon les experts, ces mesures ont pour but de freiner la spéculation immobilière et refroidir le marché, et aussi d'exclure la possibilité de se servir d'un outil de financement dans le secteur des propriétés résidentiels.
Un rapport de 21st Century Business Herald, citant des sources proches du dossier, a présenté 16 villes de premier et deuxième rang dont Beijing, Shanghai, Guangzhou et Shenzhen. Une liste en cours d'élaboration basée sur les données du logement des autorités locales et du contr?le de la hausse des prix
?En plus de limiter le risque des prêts bancaires, les régulateurs vont très probablement freiner l'effet de levier dans les zones d'ombre bancaires avec le contr?le des flux entrant dans ce domaine?, a annoncé Wang Jianhui, directeur du centre de recherche de Capital Securities Co Ltd.
Pour Xia Lei, analyste immobilier chez Founder Securities Co : les mesures de resserrement pourraient permettre aux sociétés riches en liquidité de surpasser leurs concurrents, où certaines firmes seront contraintes de vendre leurs projets immobiliers.
?La limitation des capitaux spéculatifs favorisera la consolidation de l'industrie et contiendra les risques liés aux fluctuations excessives?, a indiqué Xia.
Les spécialistes de l'immobilier estiment que les acteurs du marché sont plus rationnels et plus prudents, car le gouvernement incite de plus en plus les promoteurs à alléger leur capital et à améliorer la transparence des outils et sources de financement, ce qui se reflète dans les ventes aux enchères des terres.
A Shanghai, l'offre d'achat pour une parcelle au premier semestre était environ 40% plus élevé que le prix d'offre minimum. Mais au cours des dernières offres, le taux à près de de 5%, d'après les autorités locales.
Wu Huimin, directeur de la propriété résidentielle de la société immobilière DTZ Chine, a souligné que la stabilisation des prix du logement nécessitait à long terme de multiples mesures et nombreuses règles pour atteindre l'objectif fixé.