Le cessez-le-feu qui est entré en vigueur le 24 décembre dans l'est de l'Ukraine, a apporté, au cours du week-end, un calme relatif à un certain nombre de zones de la région ravagée par les conflits.

Pourtant, les deux parties belligérantes s'accusent mutuellement de violations du cessez-le-feu, soulevant les inquiétudes sur une éventuelle reprise des hostilités à grande échelle.

Dans la petite ville de Mariinka dans la région de Donetsk, qui se trouve sur la ligne de front entre les troupes gouvernementales et les insurgés indépendantistes, les armes se sont tues malgré les tirs sporadiques d'armes légères.

En attendant, le ministère ukrainien de la Défense a déclaré que la situation de sécurité dans certaines zones le long de la ligne de front était loin d'être pacifique pendant le week-end.

Les insurgés ont lancé dimanche 33 attaques sur les positions des forces gouvernementales, blessant cinq soldats, a déclaré Andriy Lysenko, un porte-parole du ministère ukrainien de la Défense.

Pour leur part, les insurgés ont indiqué que les troupes gouvernementales avaient lancé 189 attaques sur leurs positions, en utilisant des chars, des lance-grenades et des armes légères.

Le 21 décembre, le Groupe de contact de Minsk, réuni dans la capitale biélorusse, a appelé les parties en présence dans l'est de l'Ukraine à accepter un cessez-le-feu global, solide et d'une durée indéfinie, à partir de samedi minuit heure locale.

Le conflit entre les troupes gouvernementales et les rebelles dans l'est de l'Ukraine fait rage depuis avril 2014, et a fait quelque 10 000 morts.

Tous les précédents efforts pour établir une trêve ont échoué, les deux camps s'accusant mutuellement de violations du cessez-le-feu.