Dernière mise à jour à 08h54 le 01/12
A quelques mois de l'élection présidentielle de 2017, le candidat de la droite et du centre Fran?ois Fillon arrive en tête du classement des personnalités politiques préférées des Fran?ais, selon un sondage Odoxa publié mercredi, avec 37% d'opinions favorables, ex-aequo avec Alain Juppé (37%), Emmanuel Macron arrivant en troisième position (35%).
L'étude d'opinion précise que M. Fillon gagne onze points, tandis que M. Juppé en perd 5. Suivent le président du parti centriste Modem, Fran?ois Bayrou (27%; -2 points), la présidente du Front national, Marine Le Pen (26%; -3) ex-aequo avec la ministre de l'Environnement Ségolène Royal (+2).
Les personnalités politiques suscitant le plus de rejet sont Jean-Fran?ois Copé (54%; +7), suivi de Marion Maréchal-Le Pen (53%; -2) et Marine Le Pen (53%; =), Nicolas Sarkozy (52%; -3) et Florian Philippot (52%).
Alors que l'annonce des éventuelles candidatures de Fran?ois Hollande et de Manuel Valls à la primaire de la gauche suscite de vives tensions au sein de la majorité, un autre sondage Odoxa réalisé pour la cha?ne Franceinfo indique que le Premier ministre est nettement plébiscité par les sondés face au chef de l'Etat (74% contre 22%).
Même tendance auprès des sympathisants de gauche (63% contre 34%) et des sympathisants du Parti socialiste (65% contre 34%). Du c?té des sympathisants de droite, 86% d'entre eux estiment que Manuel Valls serait le meilleur candidat de la gauche.
Selon 62% des personnes interrogées, M. Valls devrait participer à la primaire de la gauche si Fran?ois Hollande se présente et 51% pensent que l'actuel chef du gouvernement ne doit pas démissionner s'il se présente.
Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone (PS), avait déclaré samedi dernier qu'il souhaitait que le chef de l'Etat et son Premier ministre participent tous deux à la primaire de la gauche. Lundi, le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll avait affirmé qu'une candidature de M. Valls face à celle de M. Hollande était possible, mais sous réserve de sa démission préalable.
Or, cette éventualité a été rejetée le même jour par l'intéressé à l'issue de son déjeuner hebdomadaire avec M. Hollande à l'Elysée.