Dernière mise à jour à 10h52 le 22/11
Le Programme de développement des Nations Unies (PNUE) a indiqué lundi qu'il entendait batir un réseau mondial de think tanks permettant de définir de meilleures politiques et un meilleur environnement juridique pour la coopération Sud-Sud.
Xiaojun Grace Wang, conseillère en chef pour la coopération triangulaire et Sud-Sud, a précisé que le PNUD souhaitait créer une Initiative de réflexion mondiale sur la coopération Sud-Sud, qui rassemblerait plus de 200 think tanks issus de pays développés et émergents.
Pour Mme Wang, la coopération Sud-Sud est importante pour la mise en oeuvre de l'Agenda 2030 de l'ONU pour le développement durable, mais en raison d'une méconnaissance des cadres juridiques et politiques, le potentiel de cette forme de coopération n'est pas encore pleinement exploité.
Pour faire face à ce défi, les groupes de réflexion peuvent apporter des solutions et des moyens, tandis qu'un réseau mondial reliant entre eux des think tanks et mettant des moyens en commun est grandement nécessaire, a-t-elle jugé.
La conseillère du PNUD pense que ce réseau mondial permettra de produire une recherche concertée, ainsi que des outils qui viendront éclairer les politiques à mener en matière de coopération Sud-Sud. Il fournira aussi des conseils venant appuyer les programmes de coopération.
Le principe de la coopération Sud-Sud est fondé sur un échange de moyens, de technologies et de connaissances entre pays en développement.
A l'occasion d'une manifestation spéciale consacrée à ce projet d'Initiative de réflexion mondiale, le PNUD a signé un accord de partenariat avec le cabinet juridique Yingke, basé à Beijing, afin que ce dernier lui apporte son expertise juridique et politique dans ce cadre.