Dernière mise à jour à 15h26 le 21/11
Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Mouallem a déclaré dimanche que son gouvernement rejetait une proposition de l'envoyé spécial des Nations Unies en Syrie consistant à accorder l'autonomie aux rebelles de l'est d'Alep.
La proposition d'accorder une autonomie aux rebelles dans l'est d'Alep est complètement rejetée, a indiqué le chef de la diplomatie syrienne lors d'une conférence de presse organisée à l'issue de sa rencontre avec l'envoyé onusien en Syrie Staffan de Mistura,arrivé à Damas t?t dimanche pour discuter de son initiative.
M. Al-Mouallem a affirmé n'avoir pas constaté la volonté de l'émissaire onusien de la reprise du dialogue intersyrien. Par ailleurs, le ministre syrien a fait savoir que M. de Mistura avait indiqué n'avoir aucune garantie quant au respect par les rebelles d'un cessez-le-feu à Alep.
A noter que la situation à Alep entre dans un cercle de violences, alors que la communauté internationale concentre ses efforts pour convaincre le gouvernement syrien de suspendre ses attaques contre les zones sous contr?le des rebelles dans l'est d'Alep et à lever le siège de cette région.
A cette occasion, le ministre syrien des Affaires étrangères a insisté sur la nécessité que les rebelles évacuent l'est d'Alep afin que les institutions gouvernementales puissent y retourner.
"Il n'a aucun sens que le sort de 275 000 civils dans l'est d'Alep soit en otage pour 6 000 ou 7 000 rebelles", a souligné M. M. Al-Mouallem.
Le ministre a cependant déclaré que son gouvernement accueillait favorablement tout dialogue intersyrien au lieu des interventions étrangères, et était favorable à toute proposition portant sur l'organisation d'un tel dialogue dans la capitale syrienne, Damas.