Le président bolivien Evo Morales a affirmé samedi que son gouvernement avait déjoué un "coup d'Etat" des mineurs en grève.

"Une fois de plus, le gouvernement national a déjoué un coup d'Etat" face aux manifestations de mineurs qui ont "clairement démontré" leur intention de déstabiliser le pouvoir, a-t-il accusé lors d'une conférence de presse à Cochabamba (centre).

De nombreux mineurs ont été forcés de manifester par leurs dirigeants syndicaux, a poursuivi M. Morales en ajoutant qu'une enquête avait été ouverte après les violences survenues lors de ces manifestations.

Les mineurs en colère ont notamment bloqué une autoroute pour réclamer du gouvernement davantage de droits et de concessions minières. Deux d'entre eux ont été tués et dix policiers blessés lors d'affrontements, selon les médias locaux.

Le pays a par ailleurs été choqué à l'annonce jeudi de l'enlèvement et de l'assassinat par des manifestants du ministre adjoint de l'Intérieur, Rodolfo Illanes, dépêché sur place pour négocier avec les mineurs.