Dernière mise à jour à 09h41 le 23/08
A l'occasion d'une réunion du Conseil de sécurité sur la situation en Syrie lundi, le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et coordonnateur des secours d'urgence, Stephen O'Brien, a réclamé une nouvelle fois l'instauration d'une trêve humanitaire de 48 heures dans la ville syrienne d'Alep.
"J'appelle la Fédération de Russie et les Etats-Unis à parvenir rapidement à un accord sur les garanties sécuritaires et les modalités opérationnelles pour un cessez-le-feu à Alep et ailleurs", a déclaré M. O'Brien, estimant qu'une telle pause était nécessaire pour éviter une catastrophe sans précédent dans cette ville devenue le "sommet de l'horreur".
Le secrétaire général adjoint a indiqué que les souffrances du peuple syrien étaient la réalité de ce qui est en jeu au sein de ce conseil, et non pas les considérations politiciennes, les postures et les jeux de pouvoir. "La seule chose dont nous avons besoin, c'est que les armes se taisent", a déclaré M. O'Brien.
L'ONU pourrait acheminer de l'aide "dans les 48 à 72 prochaines heures" dès que le feu vert aura été donné et elle est prête à dépêcher 50 camions d'aide humanitaire depuis l'ouest vers l'est de la ville dès que les garanties sécuritaires nécessaires auront été re?ues, a précisé M. O'Brien.
L'ONU est engagée dans une véritable course contre la montre à Alep, a-t-il affirmé, regrettant que pas un seul camion inter-agences ne se soit mis en route en ao?t. Se disant très en colère devant la situation en Syrie, M. O'Brien a appelé les membres du Conseil à mettre leurs différences de c?té afin de mettre un terme à cette "honte humanitaire, une fois pour toutes".