Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a condamné mardi les attaques à la bombe commises lundi dans des quartiers très fréquentés de Kaboul, la capitale afghane, et du Badakhshan, une province du nord de l'Afghanistan. Les attaques ont fait au moins 22 morts.

"L'attentat suicide de Kaboul s'est produit dans une zone très fréquentée, et a blessé ou tué plusieurs employés d'une société privée népalaise, dont des agents de sécurité diplomatique, ainsi qu'un certain nombre de civils afghans", a déclaré le porte-parole de l'ONU Stephane Dujarric dans une conférence de presse de routine.

Le chef de l'ONU a transmis ses condoléances aux familles des victimes des deux attentats, ainsi qu'aux gouvernements afghan et népalais, a affirmé M. Dujarric. "Il a également demandé à ce que les responsables de ces attaques aveugles soient traduits en justice", a-t-il ajouté.

Lundi, la Mission d'assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) a également condamné les attentats.

"La MANUA a réitéré son appel aux factions antigouvernementales, dont les Talibans, à cesser immédiatement leurs attaques dans les zones habitées par des civils, et de s'abstenir de toute attaque délibérément dirigée contre des civils, y compris contre les installations et le personnel diplomatique", a déclaré lundi à la presse Farhan Haq, porte-parole adjoint de l'ONU.

Au moins 14 personnes ont perdu la vie lorsqu'un kamikaze s'est fait sauter contre un minibus transportant des employés d'une société de sécurité privée à Kaboul, a annoncé la presse lundi.

Quelques heures plus tard, une seconde attaque à la bombe a tué au moins huit civils et en a blessé 18 autres sur un marché très fréquenté du Badakhshan, toujours selon la presse.

Les Talibans ont revendiqué l'attaque de Kaboul dans un communiqué publié sur Twitter par le principal porte-parole du groupe islamiste, Zabibullah Mujahid. Les Talibans ont cependant démenti être responsables de l'attentat du Badakhshan.