Dernière mise à jour à 10h20 le 21/05
Seulement la moitié des enfants réfugiés sont scolarisés dans l'enseignement primaire et 25% des adolescents réfugiés fréquentent l'enseignement secondaire, selon un rapport conjointement publié par l'UNESCO et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) vendredi.
Le rapport appelle "les pays et leurs partenaires humanitaires et de développement à faire en sorte que les personnes déplacées de force soient intégrées aux plans nationaux de l'éducation et à collecter des données de meilleure qualité pour contr?ler leur situation et leurs progrès en matière d'éducation".
Les personnes déplacées de force "atteignent des nombres sans précédent qui font peser sur les systèmes éducatifs une énorme pression". L'éducation est particulièrement importante pour les enfants et les jeunes, car la scolarisation offre une meilleure protection contre la traite, l'adoption illégale, les mariages précoces, l'exploitation sexuelle et le travail forcé, selon le rapport.
La moyenne mondiale des enfants réfugiés non scolarisés masque des différences significatives entre les pays. Dans le primaire, les taux de scolarisation s'élèvent en moyenne à 80% dans certains sites de réfugiés de l'Egypte, de l'Iran et du Yémen, mais ils ne sont que de 40% au Pakistan et 50% en Ethiopie.
Quant à l'enseignement secondaire, il reste plus limité pour les réfugiés. Au Kenya, au Pakistan et au Bangladesh, moins de 5% des adolescents de 12 à 17 ans sont inscrits dans l'enseignement secondaire.
Par ailleurs, parmi les enfants déjà marginalisés, les filles réfugiées sont souvent les plus défavorisées dans l'éducation, ajoute le rapport.