Dernière mise à jour à 13h50 le 06/05
Le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires humanitaires, Stephen O'Brien, s'est dit horrifié et dégo?té par les informations selon lesquelles des civils ont été tués jeudi par des frappes aériennes sur deux camps où des personnes déplacées avaient trouvé refuge, dans le gouvernorat d'Idlib (nord).
Les informations préliminaires indiquent qu'au moins 30 personnes ont été tuées et plus de 80 autres blessées, parmi lesquelles beaucoup de femmes et d'enfants, et des dizaines de tentes ont été détruites ou sérieusement endommagées.
"La poursuite des combats et des frappes aériennes signifie que les enfants, les femmes et les hommes, vulnérables et effrayés, n'ont aucun endroit s?r où aller. Déjà cette année, des milliers de Syriens ont d? fuir leurs maisons, cherchant à éviter les bombes, les obus et d'autres formes de violence, alors que des millions d'autres sont toujours pris au piège sans accès à la nourriture ou à des soins médicaux", a dit M. O'Brien dans un communiqué.
Selon lui, s'il s'avère que cette attaque a délibérément visé une structure civile, cela pourrait relever d'un crime de guerre.
"Je demande une enquête indépendante, immédiate et impartiale sur cet incident meurtrier. Toutes les parties prenantes à ce conflit choquant devraient comprendre qu'elles devront un jour rendre des comptes pour les violations du droit international humanitaire et des droits de l'Homme", a conclu M. O'Brien.